Prévenir la prématurité
Les causes sont parfois identifiées, mais ce n’est pas toujours le cas. En cas de doute mieux vaut se rendre aux urgences et, si besoin, prévoir un transfert dans une autre maternité.

Des causes multiples
L’accouchement prématuré reste un événement difficilement prévisible, mais les facteurs de risques sont bien identifiés :
• Fatigue
• Hyperactivité, stress
• Grossesses multiples
• Anomalie du placenta
• Diabète
• Malformation de l’utérus ou anomalie du col
• Infections
• Prééclampsie : hypertension artérielle et présence d’albumine dans les urines
• Accident de voiture, opération chirurgicale
• Tabagisme.
Les signes justifiant un déplacement aux urgences
Avant la fin du huitième mois, un risque d’accouchement prématuré existe si vous observez :
• Des contractions plus régulières (plus de dix par jour) et/ou plus douloureuses
• Des pertes de sang
• Une rupture de la poche des eaux.
Que se passe-t-il aux urgences ?
• Vérification des urines, de la température et de la tension
• Examen gynécologique du col de l’utérus (ouverture, consistance, longueur…) et du vagin
• Echographie par voie vaginale pour valider la longueur du col et observer si nécessaire le placenta
• Prise de sang.
Si le col est encore long, même s’il est ouvert, on vous autorisera à rentrer chez vous, sous réserve que vous preniez le temps de vous reposer. Les trajets en voiture, l’activité physique trop intense sont désormais à proscrire, de même que le portage d’objets lourds. Si vous avez d’autres enfants en jeune âge, on vous recommandera de vous faire aider et d’éviter de trop les porter.
Si le col est devenu court et que les contractions s’observent même au repos, vous resterez à la maternité. Un traitement vous sera administré pour stopper les contractions et, si votre grossesse est inférieure à 34 semaines, des corticoïdes pour favoriser la maturation pulmonaire du fœtus. Quand elles auront cessées, vous pourrez repartir chez vous, sauf s’il y a eu rupture de la poche des eaux, et sous réserve d’arrêter toute activité physique et d’être suivie par une sage-femme une fois par semaine.
Un transfert dans une autre maternité
Si le risque d’accouchement prématuré est important, une maternité de niveau II ou de niveau III prendra le relais.
Les maternités de niveau II : elles disposent d’une unité de néonatalogie et suivent les grossesses à risque.
Les maternités de niveau III : elles sont dotées d’une unité de réanimation néonatale pour l’accompagnement des naissances très précoces générant des troubles, notamment respiratoires. Elles sont parfois dotées d’ « unités kangourous » qui permettent de ne pas séparer la mère de l’enfant.
La rédaction de BébéVallée
Il est facilement saturé par les stimulations auditives, visuelles et tactiles qu’il reçoit dans un environnement extra-utérin. Des programmes visant à diminuer le stress des prématurés sont actuellement en cours de développement dans un certain nombre de maternités pilotes. L’équipe soignante est formée à de nouvelles méthodes de soins.
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