L’ostéopathie : la thérapie par le toucher
Beaucoup de bébés semblent garder des séquelles de la naissance. Elles peuvent parfois occasionner des troubles du sommeil, des infections chroniques... Les ostéopathes proposent des thérapies manuelles très concrètes pour y répondre.

Rééquilibrer le corps
Les praticiens associent à un trouble de l’enfant un organe ou une structure déréglée. Les os d’un bébé étant très malléables, ils proposent, par des manipulations douces, d’améliorer le fonctionnement du système nerveux, immunitaire et circulatoire.
La première consultation
Après un interrogatoire très précis sur les troubles de l’enfant, l’historique de la grossesse, le déroulement de l’accouchement, le praticien ausculte le crâne et son modelé, le dos, le ventre et l’ensemble des articulations sont passées en revue.
Si nécessaire, le praticien prescrit des radios ou analyses complémentaires avant de traiter. Si l’ostéopathie est la bonne réponse, il procède au traitement manuel, par petites pressions, en intervenant sur une partie du corps de manière souvent indirecte.
Ainsi pour des rhinopharyngites à répétition, par exemple, il interviendra sur une articulation du front en liaison avec la cavité nasale pour la décongestionner. Pour un problème de transit et de digestion, il libérera un diaphragme trop tendu susceptible d’entraver le passage du lait dans l'estomac.
Les points forts
• Accouchement long et difficile : bébés confrontés aux forceps, spatules, ventouses, naissance de jumeaux...
• Maladies ORL chroniques et troubles respiratoires
• Troubles digestifs
• Troubles du sommeil et pleurs intempestifs
• Troubles de la croissance, de l’apprentissage
• Allergies
• Traumatismes (chutes, chocs...) et douleurs dorsales, cervicales et articulaires.
A éviter
Il ne s’agit pas d’un substitut de la médecine et de la chirurgie, mais plutôt un complément qui peut s’avérer utile. Dans le cas de fracture, luxation, tumeur, hémorragie cérébrale, l’ostéopathie ne sera pas la bonne réponse.
La rédaction de BébéVallée
En dépit de leurs propriétés anti-infectieuses, la plupart des huiles essentielles, trop agressives, sont déconseillées pour les enfants de moins de trois ans. Celles contenant des phénols sont à proscrire pour les enfants de moins de six ans. Au-delà, il faut savoir bien doser, ce sont des substances très actives qui peuvent générer des effets secondaires, mieux vaut donc éviter l’automédication !
Le saviez-vous ?
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